Conexão Porto Alegre Paris 2015 começa dia 16 de dezembro
Sex, 12 de Dezembro de 2014 14:53
A Sol do Sul, uma associação cultural criada para difundir a cultura brasileira na França, realizarà a terceira edição do Festival do Rio Grande do Sul em Paris, em outro de 2015. O lançamento do evento ocorrera em Porto Alegre dia 16.
Dia 16 e dezembro, terça que vem, no BOTECO TCHÊ - Rua José do Patrocínio, 885, bairro Cidade Baixa em Porto Alegre, os participantes das edições anteriores do festival farão uma confraternização, que servirá tambem, como ocorre em todo bom evento cultural, para dar a largada na arrecadação do cachê dos artistas que irão marcar a presença dos costumes gauchos no berço da cultura ocidental. Na Conexão Paris/RS, será apresentada a programação e uma “degustação” de como será a atração de setembro do ano que vem na capital francesa.
Nas duas edições anteriores, Paris já aprendeu a fazer churrasco, formar cuias de mate verde, cantar e dançar as danças de colheita e da vida da serra e do pampa gaucho. Agora, nesta terceira edição, existe uma intenção declarada de associar definitivamente o turismo e os negócios como uma maneira de manter o intercâmbio e sustentar uma promoção cultural que teve um incremento muito grande por causa da exposição do estado durante a realização dos jogos da copa do mundo de futebol da FIFA no estádio Beira-Rio, na capital gaucha.
Agende e vá:
Conexão Paris/RS
Início: 20 horas
16 de dezembro de 2014
BOTECO TCHÊ - Rua José do Patrocínio, 885, bairro Cidade Baixa - Porto Alegre
Nesta noite todos poderão prestigiar o grande talento de alguns dos principais artistas que já participaram das edições anteriores do Festival do Rio Grande do Sul de Paris. Clique aqui e veja.
Frontdesk
Inter projeta parceria em Angola
O Sport Club Internacional segue fazendo jus ao seu nome. Se a quebra de barreiras e fronteiras é uma característica gravada no Clube desde um passado longínquo, no presente não poderia ser diferente. Após inaugurar a “Red Academy”, no Japão, o Colorado quer ampliar seus horizontes até a África, mais precisamente em Angola, tornando-se cada vez mais internacional.
Assim como ocorreu no país asiático, a ideia é abrir uma escolinha colorada, onde talentos poderão ser prospectados para o futuro e a marca colorada fortalecida. O idioma local não seria um problema, já que a língua oficial de Angola também é o português. Benilonga Tito, treinador angolano, é o responsável por tocar o projeto em sua terra natal, onde, garante, o Clube do Povo já é popular: “O Inter é conhecido no mundo inteiro e muito apreciado em Angola. Eu, inclusive, já me considero um colorado”, sorri Tito. As documentações já foram encaminhadas e, em breve, novas informações serão divulgadas sobre a nova escolinha do Inter.
27/01/2014
Cia Teatro Novo recebe Jaqueline Dreyer
Jaqueline Dreyer veio conhecer a versão gaúcha para o texto francês “O Corcunda de Notre Dame” com previsão de estreia para maio de 2014
A gaúcha Jaqueline Dreyer, radicada em Paris, esteve nesta quinta-feira, dia 09 de janeiro, em Porto Alegre para assistir ao primeiro encontro preparatório do elenco de "O Corcunda de Notre Dame", musical da Cia. Teatro Novo. O objetivo da visita da Presidente da Association Sol do Sul ao Teatro Novo DC é conhecer a montagem do texto francês pela da companhia teatral de Ronald Radde. Jaqueline pretende estreitar relações culturais entre nossa capital e a Cidade Luz e irá convidar autoridades francesas para a estreia do musical, prevista para maio deste ano. A Association Sol do Sul é uma instituição que promove a cultura gaúcha na França através de eventos, exposições, concertos e espetáculos.
sexta-feira, 10 de janeiro de 2014 - 17h20
Intercâmbio
Jaqueline Dreyer, liderança da Association Sol do Sul, e radicada em Paris, deu rasante na capital para assistir ao primeiro encontro preparatório do elenco de "O Corcunda de Notre Dame", musical da Cia. Teatro Novo, comandado por Ronald Radde, com estreia prevista para o primeiro semestre deste ano. A ideiaé estreitar as relações culturais com a Cidade Luz, destacando produções daqui.
13/01/2014
Par Agnès Figueras-Lenattier
Sol Do Sul est une association qui a été créée en 2003 sur l’initiative de Jacqueline Dreyer. Elle a pour vocation de promouvoir la culture brésilienne surtout du Sud en France. C’est en 2008 qu’elle a pris véritablement son essor grâce à l’idée de Tanise Dreyer Ramos fille de Jacqueline Dreyer et handicapée visuelle. Et puis à la fin de l’année 2010 a eu lieu un grand événement pour l’association. A savoir la projection d’un film primé plusieurs fois lors de festivals , intitulé « Au-delà de la lumière » en collaboration avec la délégation du Brésil et l’ambassade du Brésil à Paris. . Celui-ci réalisé par Ivy Goulart raconte la vie de handicapés visuels au Brésil. C’est Jacqueline et sa fille qui se sont occupées de la traduction en français. Tanise explique les grandes lignes de Sol Do Sul.
Votre association Sol Do Sul s’occupe de pouvoir la culture brésilienne notamment du Sud. Pourquoi ?
Ma mère et moi sommes gauchos originaires de Porto Alegre la capitale des Etats du Sud. C’est une culture assez différente du reste du Brésil avec des danses assez spécifiques. Et on a envie de montrer ce côté-là qui n’a rien à voir avec le Nord. Le Sud a été crée par des étrangers, des Allemands, des Italiens, venus vraiment pour peupler la terre. C’est l’Europe du Brésil. On a eu de nombreuses difficultés de mise en place jusqu’en 2008 mais on a quand même réalisé en 2005 une exposition d’artisanat brésilien venant de plusieurs régions à Rouen. On a passé un mois là-bas pour effectuer ce travail.
Que s’est-il passé en 2008 ?
Avant d’arriver en France, il y a 11 ans j’ai vécu 10 ans au Brésil ce qui m’a permis de connaître les deux cultures. Et en tant que malvoyante, j’ai pu constater qu’au Brésil comparé à la France, les handicapés n’avaient rien. Ici, on a du matériel informatique, on a des cours d’autonomie, on apprend à se débrouiller au sein de la maison et à l’extérieur. Là-bas il n’existe rien de tout ça et je n’ai jamais vraiment compris comment ça fonctionnait. Et l’idée m’est venue très vite de proposer d’emmener de jeunes handicapés visuels voir comment ça se passait au Brésil. Mais au départ, j’étais trop jeune et ce n’est qu’en 2008 que j’ai parlé de ce projet à ma mère qui a accepté. Et nous avons réussi à partir en 2009.
Comment avez-vous financé le projet ?
Par nous-mêmes avec toutes les idées que l’on pouvait avoir. Pendant presque une année de septembre à juillet, nous avons ramassé des fonds en faisant des dîners, en vendant des gâteaux, par des donations, des concerts. Les jeunes faisant partie du projet nous ont aussi aidées. Et avec de la persévérance, on a pu partir à six. Une semaine à Rio, une semaine à Porto Alegre. A Porto Alegre on a fait des échanges avec une Université de l’Etat du Sud, on a visité l’Alliance française pour connaître la ville qui est très culturelle. A Rio on a fait un échange avec l’Institut Benjamin Constant le premier institut spécialisé de l’Amérique Latine. Celui-ci a été crée sur le modèle de l’INJA l’Institut des jeunes aveugles à Paris. Cet institut est beaucoup plus grand et offre beaucoup plus de possibilités que l’INJA mais malgré tout le matériel est très rustique. Les handicapés visuels disposent encore d’une machine braille ou de tablettes permettant une autre manière d’écrire le braille. Ca commence tout juste à se développer.
Qu’avez-vous fait d’autre ?
C’était pendant l’année de la France au Brésil et pour le centenaire de Louis Braille. Et j’ai profité de ces événements car j’ai pu exposer une maquette de Paris en relief pour que les jeunes puissent toucher et voir comment est Paris. On a aussi fait des concerts car nous sommes partis avec des chanteurs et des musiciens. Mais on a eu un petit souci car c’était pendant la période de la grippe A et on a donc eu très peu de contacts avec les élèves. Surtout avec les professeurs. Et on a voulu retenter l’expérience l’année d’après..
Dans les mêmes conditions ?
On a financé de la même manière toujours sans subventions mais au Brésil on commençait à être appuyé par des associations. On a donc pu réaliser un partenariat. Une association nous a payés les billets d’avion de Rio à Porto Alegre. Et aujourd’hui on peut dire que l’on connaît des Brésiliens avec qui travailler. Et comme la grippe A n’était plus d’actualité on était tout le temps avec les élèves. On a fait une heure de concert puis les jeunes brésiliens ont joué. On a apporté nos chansons françaises et eux des brésiliennes. Un vrai échange entre les deux pays s’est instauré..
Vous organisez aussi des ateliers
L’idée nous est venue après notre premier voyage en 2009. Moi-même et d’autres malvoyants cherchions toujours des ateliers de danse mais sans succès. On ne trouvait aucun professeur voulant vraiment s’occuper de nous. Et on a alors pensé à créer un atelier de danse contemporaine avec des chansons brésiliennes, un atelier de capoeira et des cours de portugais. Les professeurs brésiliens qui enseignaient à des personnes valides étaient des volontaires qui trouvaient le projet très intéressant et qui voulaient vraiment nous aider. Ils ont appris sur le terrain et on a eu quelques jeunes avec qui ça s’est très bien passé. Tout s’est déroulé au centre d’animation Vercingétorix dans le 14ème. Cette année on a quelques soucis avec ce centre et on est en train de changer un peu le cours des événements. Mais il y a dans ce centre des cours de capoeira tous les mardis à partir de 19h et le samedi des cours de portugais..
Faites-vous autre chose ?
On développe les talents artistiques des handicapés visuels qui jouent bien du piano, qui chantent bien. On les aide en proposant des concerts, et on essaye qu’ils puissent s’épanouir. Le 22 octobre 2010 par exemple, on a fait partie d’un concert au centre d’animation Curial dans le cadre du mois extraordinaire organisé par la Mairie de Paris. Des manifestations de toutes sortes pour les handicapés. On veut aussi enregistrer un CD et insérer ces jeunes dans le marché du travail par le biais de leur art. On aimerait également mettre en place un atelier de percussion comme ce qu’on trouve au carnaval de Rio. Ceci pourrait permettre à toutes sortes de handicapés de participer. Et puis on voudrait faire des photos pour des revues et de la publicité à la télévision avec des handicapés.. Mais c’est une petite association et il faut beaucoup d’énergie pour ne pas se décourager et pour continuer à aider les proches.
Comment en êtes-vous venus à vous occuper de la traduction en français du film Au-delà de la lumière ?
Nous avons rencontré le réalisateur Ivy Goulart et Marcelo Nigri le producteur à l’ambassade du Portugal lors d’une projection du documentaire en mai 2010. Le film nous ayant beaucoup plu , nous avons discuté avec eux. Et nous leur avons proposé de le traduire en français afin que les non voyants et les mal voyants qui n’arrivent pas à lire les sous-titres puissent apprécier ce film qui reflète l’exacte réalité du Brésil. Il montre les difficultés que doivent surmonter les handicapés visuels pour avoir une vie normale ou presque. Toute la production en français a été réalisée par des bénévoles. Suite aux projections en français nous avons rencontré des personnes intéressées par le film, l’association. Nous avons l’intention de refaire des projections en 2011 et nous voulons aussi trouver des locaux pour faire sa distribution ( festivals, écoles.. ) . Nous sommes ouverts à toute proposition.
Quelle est la différence de perception du handicap entre la France et le Brésil ?
Le statut est reconnu en France et pas au Brésil. Ici on a une carte d’invalidité, des financements du gouvernement et des aides diverses. Au Brésil les handicapés vivent comme ils peuvent. Ils doivent se débrouiller, trouver un travail ce qui est vraiment difficile car il n’existe pas vraiment d’école leur étant destinée. Si on fait une demande de reconnaissance c’est dans le cas d’une vraie dépendance avec un tuteur. Et une somme de 150 euros par mois peut être attribuée.. En revanche, ils sont souvent plus en avance que nous sur le plan sportif. A L’institut Benjamin Constant par exemple a été construite une grande piscine.
Quelles sont les villes en tête pour les handicapés visuels ?
Rio et San Paolo. Porto Alegre est loin derrière.
Agnès Figueras-Lenattier; 2010