Conférences

La 1ère Rencontre France - Brésil à Porto Alegre se tiendra du 06 au 10 juillet 2015 et diverses conférences auront lieu. Ne ratez aucune !

Bernard Richard

Bernard Richard, invité français, va tenir deux conférences:

 

-  Histoire et actualité à travers les étiquettes des fromages français :

 

Nous présentons, avec de nombreuses illustrations, les étiquettes qui décorent la fin des années 1880 les boîtes de camembert, principal fromage de France. Nous  observons deux phénomènes complémentaires : la place occupé d’une part par l’actualité du moment, d’autre part par un passé glorieux figuré par des personnages historiques ou par des monuments anciens.

 

En juillet 1904 apparaît un « Camembert de la République ». C’est une vraie » proclamation d’adhésion à la République. Existent alors d’autres exemples d’images expriment une vive ferveur républicaine. Par la suite diverses étiquettes continuent d’illustrer l’actualité immédiate, politique ou non (éphémères attentifs aux éphémérides). Y figurent la Grande Guerre, l’exposition coloniale de 1931, le débarquement de juin 1944, le bicentenaire de la Révolution française, des présidents de la République, etc. Les producteurs et vendeurs jouent sur l’attachement au régime républicain ou sur l’attractivité de l’actualité.

Prestige du passé, avec ses monarques, ses aristocrates et ses monuments prestigieux; pour le passé, les personnages les plus fréquemment représentés évoquent alors le passé monarchique ou impérial, des rois de France, Jeanne d’Arc, Napoléon.… Le camembert afficherait ainsi son ancienneté auprès d’une clientèle nostalgique des temps anciens. Parallèlement des images de monuments prestigieux cherchent à plaire à la clientèle, Notre Dame de paris, la tour Eiffel, des châteaux de la Loire, etc.

 

Vous pourrez admirer l'exposition de ces étiquettes de camembert

 

Date : 07/07/2015

Heure : 10h

Lieu : Teatro Bruno Kiefer - Casa de Cultura Mário Quintana

-  Marianne, figure de la République en France depuis 1792, sous la Révolution et le Panthéon, un endroit sacré:

 

Marianne, c’est le nom, le prénom, le surnom affectueux que l’on donne en France à la République.

 

Il  fallait bien remplacer le portrait du roi ou de l’empereur, alors les Français prirent une image de la Liberté pour représenter la République,  avec ou sans son bonnet phrygien, souvent rouge, rouge-feu de la ferveur, de la passion pour la République. Ceux qui ne l’aiment pas l’ont appelée la gueuse ou,  pire, la prostituée. Ceux qui sont ses fervents admirateurs parlent de la Déesse. Marianne est  prénom composé à partir de celui de la Vierge et de sa mère Anne, donc une origine doublement chrétienne Autour de l’image, des multiples images de Marianne, anonyme ou identifiable (on pense à Brigitte Bardot, à Catherine Deneuve en Marianne)c’est un peu la République française qui s’anime au fil du temps, parfois accompagnée par Jeanne d’Arc, parfois jalousée par cette rivale elle aussi française et universelle.

Le Panthéon est en France, à Paris, un lieu sacré. C’est une institution originale apparue en 1791, sous la Révolution française, comme temple laïque accueillant les restes des grands hommes montrés en exemple aux citoyens. De cette époque il reste Voltaire et Jean-Jacques Rousseau. Après la Révolution, l’Eglise catholique obtint souvent qu’il soit transformé en basilique Sainte-Geneviève (la sainte patronne de Paris), quand triomphait le conservatisme contre la démocratie. C’est pour Victor Hugo, à sa mort en 1885, que le Panthéon redevient définitivement temple aux grands hommes, même si le  type de personnages à y accueillir reste difficile à définir et est parfois un objet de querelles. Certaines personnes y sont entrées mais en ont été chassées plus tard, d’autres comme le général La Fayette ont été refusées. Y sont entrés par exemple, après Victor Hugo, Emile Zola, Jean Jaurès, plusieurs héros de la lutte menée entre 1940 et 1944 pour la libération de la France occupée par l’Allemagne nazie. Depuis la présidence du Général de Gaulle, chaque président de la République cherche à y faire entrer un ou plusieurs grands hommes ; Le président Hollande, en mai 2015, vient d’y mettre quatre héros de la Résistance aux nazis : deux hommes et deux femmes, au nom de la parité homme/femme. Le président Chirac avait fait entrer André Malraux et le sympathique romancier Alexandre Dumas, mal accepté comme « grand homme », comme grand républicain.

 

Date : 08/07/2015

Heure : 10h

Lieu : Teatro Bruno Kiefer - Casa de Cultura Mário Quintana

Une conférence sur le tourisme aura également lieu durant le l’évènement!

Véronique Buisson Masi

 

 

Véronique Buisson Masi, française qui habite au Brésil depuis 1990, va aborder le sujet : La France: première destination touristique au monde :

 

Véronique Buisson Masi, va présenter Paris et les diverses régions françaises, ses spécificités géographiques et historiques, et ses traditions. Elle va aborder aussi les perspectives du Tourisme en France. Le slides de la conférence montrera des cartes et des images de la France.

Jean-Pierre Guis

Jean-Pierre Guis va aborder le sujet : Regards croisés entre la France et le Brésil :

Au cours de son intervention, Jean-Pierre Guis parlera de la vision du Brésil par les Français, et inversement, de la représentation de la France par les Brésiliens. Dans les deux cas, il dénoncera les préjugés et les idées reçues qui sont très souvent erronées : la France ne se résume pas à Voltaire et à la Tour Eiffel, et le Brésil n’est pas un immense terrain de football… Il rappellera quels sont les liens historiques qui unissent ces deux pays. Il s’appuiera également sur ses 14 séjours au Brésil pour évaluer les points forts et les faiblesses du tourisme au Brésil. Enfin il expliquera les raisons de sa passion pour le Brésil, et comment il est devenu un « photographe brésilianiste ».

 

Jean-Pierre Guis a été récompensé en sa qualité de « Friend of the Brazilian Community » par l’Institut Culturel International Castro Alves.  L’écrivain Jean-Paul Delfino, auteur de 12 romans et essais consacrés au Brésil, a écrit que Jean-Pierre Guis est « le Mac Gyver du Brésil ».

 

 

Date : 07/07/2015

Heure : 14h

Lieu : Teatro Bruno Kiefer - Casa de Cultura Mário Quintana

La France de Quintana :

Mario Quintana - Photo Dulce Helfer

Une des conférences va présenter un Mario Quintana dont peu de personnes connaissent.De 1936 à 1955, Mario Quintana traduit pour Editora Globo plusieurs titres, certains étant signé avec des pseudonymes. Leurs langues étaient français et en espagnol. Face grands auteurs comme Maupassant, Voltaire, Proust, Balzac, André Gide, George Simenon, Virginia Woolf, Graham Greene, Conrad, Somerset Maugham, Charles Morgan et Huxley. Parmi les nombreux livres traduit par le poète, on trouve quelques volumes de À la recherche du temps perdu, (peut-être sa traduction la plus reconnu à ce jour) de Marcel Proust, et des œuvres d'Honoré de Balzac.

 

Pour participer au débat: sa nièce, Helena Quintana, qui habituellement ne participe pas souvent des événements sur son oncle-poète, va partager ses connaissances avec le public. Armindo Trevisan, écrivain et ami de Quintana participe également à la conférence, apportant ses connaissances comme l'un des plus éminents spécialistes de l'œuvre de l'écrivain. Le secrétaire d'État à la Culture, Victor Hugo Alves da Silva, et le journaliste Emerson Martinez Fortes, directeur de la Casa de Cultura Mario Quintana, complètent l'équipe.

 

Data : 08/07/2015

Heure : 14h

Lieu : Teatro Bruno Kiefer - Casa de Cultura Mário Quintana

Liberté d’expression

Jean Plantureux, dit Plantu

 

 

Le débat sera dirigé par le journaliste et écrivain gaúcho Rafael Guimaraens, qui a participé de la Coopérative des Journalistes de Porto Alegre journalistes – le Coojornal pendant le régime militaire. La discussion comprendra également la participation du Le caricaturiste gaúcho Santiago va également prendre part à la discussion. Celui-ci définit la profession comme un mélange d'artiste plasticien et de journaliste.

Rafael Guimaraens

Plantu, invité française prendra part également à la discussion. Plantu est un artiste français connu dans le monde entier pour son activisme politique contre la censure. Avec plus de 40 ans de carrière est l'un des plus célèbres dessinateurs en France.

 

Plantu a commencé à publier dans Le Monde en 1971. Les dessins de Plantu ont été exposées dans plusieurs pays : Argentine, Mexique, Maroc, Sri Lanka, Madagascar, l'Iran, l'Europe, et, au Brésil, à São Paulo et Rio de Janeiro. Il a reçu de nombreux prix : le Prix Mumm en 1988, le Prix Humour noir en 1989 et le Prix International Gat Perich de la caricature en 1996.

Santiago

L'artiste a créé la Fondation Cartooning for Peace, pour défendre la liberté d'expression et de la liberté de la presse dans le monde. L'organisation offre une protection et une assistance juridique aux dessinateurs travaillant dans des pays où il y a de la censure.

 

 

Date : 08/07/2015

Heure : 19h

Lieu : Teatro Bruno Kiefer - Casa de Cultura Mário Quintana

Presença Francesa: La belle époque de Pelotas/RS

 

Leandro Ramos Betemps

Leandro Ramos Betemps vai falar sobre uma das cidades gaúchas com importante influência francesa : Pelotas. Desde seus primórdios, a cultura e a presença francesa moldaram a história e a tradição desta cidade. A riqueza das charqueadas trouxe a modernização e a cultura europeia de fins do século XIX e início do século XX. Os franceses atuaram em diversas atividades e deixaram um legado que ainda hoje pode ser percebido no município de Pelotas. Museu da Colônia Francesa e seu projeto.

José Francisco Alves

José Francisco Alves - Docteur en histoire de l'art, professeur de sculpture, membre de l'ICOM, l'ICOMOS et l'ABCA. Auteur de "Fontes d'Art au Rio Grande do Sul" (2009) – va parler Fontes d'Art: 150 ans d'Art publique au Rio Grande do Sul:

 

Présentation des Fontes d'Art – l’Art industriel française des fontaines et des statues en fer fondu - Qui sont les premier exemplaires d’art en plein air au Rio Grande do Sul, installés entre 1865 et 1870, à Porto Alegre, Pelotas, et Rio Grande.

 

 

Date : 09/07/2015

Heure : 10h

Lieu : Teatro Bruno Kiefer - Casa de Cultura Mário Quintana