Exposition de dessinateurs gauchos

 

Des dessinateurs venus directement du Sud du Brésil seront présents à la 4e édition du Festival du Rio Grande do Sul de Paris pour vous offrir une exposition de dessins nommée "Gauchos sur la Rive Gauche". Beaucoup d'humour sera au rendez-vous !

 

L'exposition de dessins et de photographies aura lieu le samedi 24/09 de 14h à 19h dans la Salle de Fêtes annexe de la Mairie du 14e (12 rue Pierre Castagnou, 75014 - Mouton-Duvernet).

 

Rencontrez les dessinateurs Santiago et Byrata sur place de 14h à 16h.

Byrata

Byrata

XIRÚ

Xirú Lautério, le personnage conçu par Byrata est presque triassique. Il est né dans les années 70, au moment où il a été paru dans des BD hebdomadaires aux quotidiens O Seminário, àTupanciretã et Diário Serrano à Cruz Alta. En 1975, sur l’initiative de l’auteur, toutes ces BD ont été réunies et parues dans un magazine imprimé par Gráfica Metrópole de Porto Alegre sous la présentation d’Antõnio Augusto Fagundes. Dans les années 80, le personnage revient à être paru en BD dans le quotidien A Rao, avec l’épisode  Piru L’utéro Contra a Morte (Piru L’utéro contre la Mort).

 

L’histoire  Xirú e os Dinossauros (Xirú et les Dinosaures) a été conçue il ya longtemps, plus précisement au début des années 90, quand son auteur a découvert l’histoire des trouvailles de fossiles à Santa Maria et ses environs. Byrata a commencé à développer cette histoire en parties qui comptent 4 ou 5 pages chacune.

Le mot Xirú vient de la langue tupi et veut dire “mon copain”.

 

Xirú et les Dinos

 

Deux thèmes importants et universels font partie de cette intrigue La formation des déserts du Rio Grande do Sul et Reptiles de la Période Triassique au Rio Grande do Sul dont les fossiles sont trouvés en abondance dans la région Centrale du Rio Grande do Sul et surtout à Santa Maria, considérée comme le berceau mondial de ces créatures préhistoriques.

 

À travers d’une histoire d’humeur et fiction, Byrata a le but d’amener le lecteur à réfléchir sur ces thèmes importants et toujours actuels, assurant aussi l’intérêt pour la lecture de cet épisode où Xirú, un héros typiquement gauchesco (qui a des caractéristiques qui font partie de la culture du gaúcho = celui qui habite au Rio Grande do Sul) gagne de la force et de la vitalité, toujours à la recherche de la création d’un personnage authentiquement brésilien.

 

Byrata

                            

Jorge Ubiratan da Silva Lopes, surnommé Byrata, est né á Santa Maria (Rio Grande do Sul) en 1953 et a vécu son enfance et adolescence dans la ferme Guabiju-Tujá, à l’intérieur de la ville de Tupanciretã. La vie près d’activités paysannes a établi des liens forts dans sa formation, donnant une forte influence sur son style de dessin et dans la thématique de son travail artistique. Byrata a toujours rêvé de la valorisation des bandes-dessinées brésiliennes et aussi lutté pour ça, en devenant un des fondateurs des Quadrinhos S.A.- Núcleo de Quadrinhistas de Santa Maria.

 

Il a fait partie du Grupo de Risco, un groupe de dessinateurs dont fait partie aussi les dessinateurs Elias et Máucio et l’écrivain Orlando fonseca, qui sont les auteurs du magazine Garganta do Diabo. D’autres projets font partie du curriculum de Byrata, comme la co-création à la parution des magazines Quadrins e Nativismo, la première de ce genre au Brésil, dans les années 80 à Santa Maria. Byrata est aussi co-créateur d’un projet qui envisage la valorisation des choses de notre région. Le Projet  Dinotchê, créé en partenariat avec Abdon Barreto Filho, a été conçu ayant comme objectif utilisé la paléontologie comme attrait touristique et culturel en mettant en évidence l’importance des fossiles de la Période Triassique à Santa Maria et dans la région centrale du Rio Grande do Sul.

Santiago sera également présent !

Santiago

En 1950, lorsque la Guerre « chaude » refroidissait et que la Guerre froide s’échauffait, SANTIAGO a vu le jour à Santiago, une ville de province de l’État Rio Grande do Sul.  De son vrai nom Neltair ABREU, c’est celui-ci qu’il utilise encore et toujours en se rendant chez le notaire. À ses débuts, il dessinait sur les dalles du trottoir, vers où il risque de revenir vu la crise éditoriale qui s’installe dans le pays.

 

À l’école, il caricaturait professeurs, collègues et hommes politiques de sa région. Du coup, il a aussitôt pris connaissance des risques de la profession du trait. En 1970, il gagne la capitale, Porto Alegre, où il travaille comme dessinateur technicien industriel. C’est lorsqu’il entre à la Faculté d’Architecture qu’on l’appelle « SANTIAGO », surnom qu’il prendra comme  pseudonyme pour les journaux de la fac, en fuyant ainsi et la censure politique et son   Neltair de naissance. En 1975, il est embauché à Folha da Tarde et y tient une charge éditoriale pendant 9 ans, jusqu’à la fermeture du journal. Ce n’est pas son salaire qui aurait ruiné le journal! Il a dessiné aussi pour Folha da Manhã, Correio do Povo, Coojornal, Pasquim et plus récemment pour l’Estado de São Paulo.

 

Santiago a remporté à dix reprises le prix ARI de l ‘Associação Rio-Grandense de Imprensa pour la meilleure charge éditoriale. Dans le Salão de Piracicaba il a obtenu cinq prix et, en 1991, il en a été choisi « Président d’Honneur ». En 1988, l’agence « Sofia Press », de Bulgarie, lui a décerné le premier  prix pour le concours pacifiste « Guerre à Guerre ». Le prix lui a été rendu lors d’une cérémonie à Varna, ville littorale de la Mer Noire, où Santiago a survécu à la soupe au yaourt et aux discours en bulgare.

Il a obtenu des prix moyens à quatre reprises au Concours Annuel de Cartoons du journal Japonais Yomiuri Shimbun, et en 1989, le jour de son 11ème anniversaire de mariage, on lui annonce qu’un prix extrêmement convoité, le « Grand Prix », de 11 mille dollars, lui est décerné. C’était la 11ème édition du concours  du journal qui se félicitait de son tirage de 11 millions d’exemplaires. En 1990, c’est le prix de Tokyo qui lui revient. L’année du cheval selon le calendrier chinois. Le cheval, qui est le n° 11 dans le « jogo do bicho » ( « jeu de l’animal » - jeu de hasard très populaire, quoiqu’interdit au Brésil). Malgré tout, Santiago n’a jamais parié sur le cheval et encore moins sur les 11 titulaires de la Seleção Brésilienne.

 

Il a encore décroché quelques trophées dans les Salons du Canada, de l’Allemagne et de la Turquie. Quelques-uns de ses originaux font partie de la collection permanente du Musée de la Caricature de Bâle, en Suisse, même s’il préférait avoir une collections de billets verts sur son numéro de compte. Santiago vit et travaille comme dessinateur-caricaturiste free-lance à Porto Alegre, aux côtés de son épouse Olga et de son bulldog Ugo.

 

Elias

Elias

Lors de l’exposition de dessins, vous trouverez également des œuvres de Elias Ramires Monteiro (Elias).

 

Elias est né le 25 Avril 1963 dans la ville de Alegrete (Rio Grande do Sul / Brésil). Il est diplômé en arts visuels de l’Université Fédérale de Santa Maria (Rio Grande do Sul /Brésil).  Il a commencé sa carrière comme dessinateur dans le journal “Razão”, de Santa Maria. Il a participé à de nombreux salon d’humour graphique, tel que : Salão Internacional de Humor de Piracicaba (São Paulo); Salão Internacional de Humor do Piauí (Piauí, où il a obtenu la première place); Salão Universitário Latino-Americano de Humor de Piracicaba ( São Paulo où il a obtenu la première place); BHhumor – Salão Internacional de Belo Horizonte (Mato Grosso, où il a obtenu la deuxième place); Prêmio ARI (Association Riograndense de Imprensa) de Jornalismo (Première place).

 

Elias est membre du groupe “de Risco” (groupe d’humour graphique de Santa Maria), composé des dessinateurs : Byrata, Máucio et Orlando Fonseca). Il a été co-fondateur du magazine d’humour “Garganta do Diabo”, de Santa Maria, qui est une référence de l’humour graphique gaucho. En 2001, en raison de sa participation à l'exposition de dessins humoristiques parrainé par le premier Forum Social Mondial de Porto Alegre, il a eu des dessins publié dans Le Monde.

Elias a participé à plusieurs livres / collections d'humour graphique aux côtés de certains des plus grands noms de l'humour graphique gaucho, tel : Humores Nunca Dantes Navegados: o descobrimento segundo os cartunistas do sul do Brasil; Edição de Risco 2 de “Grafar”, Riso Grande do Sul – Edition du Groupe “de Risco”, entre autres. Le dessinateur est également auteur de livres pour enfants, et il a été le parrain du Salon du Livre jeunesse de Santa Maria. Autant que Directeur des Arts, il a travaillé plus de dix ans, dans des agences de publicité, et à été élu deux fois : Directeur des Arts de l’Année lors du Salon de Publicité de Santa Maria. Actuellement il est dessinateur du journal « Diário de Santa Maria » et fait un Master en communication et journalisme à l’Université de Coimbra. On retrouve souvent dans les dessins de Elias les traits distinctifs de la culture gaucho.

Vous pourrez également trouver une magnifique exposition de photographies de Leonid Streliaev.

Leonid Streliaev

Qui est Leonid Streliaev ?

Leonid Streliaev, est fils d’immigrants russes et à une formation de journalisme. Il a commencé à exercer l’activité de photographe en 1969. Il a travaillé plusieurs années pour les magazines et journaux : « Veja », « Exame », « O Estado de S. Paulo », et « O Globo ».

 

Avec plusieurs de ses œuvres publiées dans les plus importants journaux et magazines brésiliens, Leonid a été élu Photographe Brésilien de l’Année par l’Association de São Paulo de Critiques d’Art en 1974. C’est l’un des photographes brésiliens les plus récompensé. Leonid s’est toujours dédié à photographier le Rio Grande qui est son sujet préféré. Connaisseur de la géographie, des coutumes, types humains et particularités socio-économiques de chaque région de l’Etat.

Il a aussi photographié Gramado, la plus belle ville touristique de l’Etat. En 2003, il a publié le livre « Rio Grande do Sul », on lui a décerné le prix de la Culture Gaúcha et le Trophée « Honra ao Mérito ». En 2005, Streliaev a reçu de la part du Gouvernement de l’Etat du Rio Grande do Sul, la médaille du Mérite du Rio Grande do Sul, pour l’ensemble de son travail culturel, et de son livre « O Rio Grande do Sul de Erico Verissimo » qui a été élu livre de l’année.

 

Date : 24/09/2016

Heure: 14h -  19h

Lieu : Salle des Fêtes annexe de la Mairie du 14e

Adresse : 12 rue Pierre Castagnou, 75014 (Métro : Mouton-Duvernet, ligne 4)